L’homme dans sa vision humaniste cherche à rendre la connaissance universelle.
Ce fut le grand projet de la renaissance à travers l’encyclopédie : avoir la quintessence du savoir en seul ouvrage.
Aujourd’hui le niveau de la connaissance est tel qu’un humain ne peut tout savoir et en oubli parfois l’essentiel : connaître ce qui l’entoure et savoir survivre dans son milieu.
Aujourd’hui peu d’hommes connaissent la nature et savent encore cultiver pour y survivre. Nous avons perdu le lien avec le milieu qui nous entoure pour engranger beaucoup de connaissances superflues. Est-ce le progrès ?
Connait on encore le nom et les caractéristiques des arbres et des fleurs ?
Sait on reconnaître un oiseau à son chant. ?
Arrive-t-on à interpréter les signes que la nature nous laisse ?
La terre nous survivra et la nature effacera nos erreurs d’une manière ou d’une autre.
L’enjeu à court terme n’est donc pas la survie de la planète mais celle de l’humanité.
La reconnexion au vivant est donc une nécessité vitale, la société virtuelle n’est qu’un miroir aux alouettes, un leurre. La conquête spatiale et la découverte d’une autre planète habitable n’est qu’une veine illusion.
Pour ma part j’ai décidé d’acquérir désormais uniquement savoir pragmatique et sensoriel nécessaire pour me lier à la nature et m’éloigner des savoirs futiles liés à un progrès technologique qui nous déshumanise.
2 réponses
Oui revenir à la connaissance qui signifie « naître avec ». Avec nos sens et notre environnement, avec ce qui est source de vie.
Tellement vrai !