Tu es passé comme une comète, un météore croquant la vie à pleine dent, vivant chaque jour comme si c’était le dernier, tu es maintenant passé sur l’autre rive.
Ton esprit a choisi de décoller seul vers Cancûn , laissant ton corps sur le tarmac de Mexico.
Tu venais de rendre hommage aux dieux mayas et aztèques en gravissant leurs temples. Sur les dernières photos tu rayonnes formidablement.
Les dieux du soleil et leurs prêtres sont là-bas cruels, ils auront choisi de garder ton âme pure.
Il n’est pas de mots pour décrire le vide sidéral que tu laisses derrière toi.
Les petites attentions, les mots, les likes, les visites et marches infatigables dans la ville des lumières, nos jeux d’enfants, nos vacances, nos fêtes et nos soirées.
Toujours d’humeur égale et plein d’empathie, tu avais le goût des autres et des rencontres. Tu ne te plaignais jamais malgré les épreuves traversées, nous suivrons ton exemple.
La route est belle mais sera longue sans toi, je te dis simplement au revoir , rendez vous au carrefour des belles âmes, tu es juste un peu en avance, il y a sûrement un café là-bas. Pour une fois, c’est moi qui serais en retard.
Attends moi.
A Florent, trop tôt disparu