Guillaume Tendron

La plaine au printemps

La beauté est parfois devant soi, dans les choses qui peuvent paraître insignifiantes si on ne prend pas le temps ou si l’on ne sait pas les percevoir.

Je pense notamment à ces champs d’orge, d’un vert tendre, ondulant dans la plaine sous l’effet du vent d’est en juin.

Ces vagues s’étalent jusqu’à l’horizon  de ciel bleu azur.

Les martinets noirs et blanc chassant les insectes  semblent voguer au dessus de cette mer végétale.

Non loin des moutons nacrés de la Manche elle prolonge celle-ci. Le bruissement du vent caressant les épis sont les notes d’une douce musique apaisante.

Le merveilleux est parfois si simple et si fragile, apprenons à le contempler et sachons nous en contenter.

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