Guillaume Tendron
Plus terrible que la haine il y a l’indifférence, la distance polie, la froideur et l’hypocrisie.
Non je ne suis pas parano et je fais confiance à mes intuitions qui ne m’ont pas souvent trahi.
Parfois le silence méprisant est pire que les insultes.
Autrefois je me serais dit c’est moi j’ai encore dit ou fait quelque chose qui ne va pas.
Non c’est simplement un délit de sale gueule, d’être différent, peut-être trop franc, naturel.
Je ne me drape pas dans l’hypocrisie, les futilités et ne veut pas être en adéquation avec les biens pensants ou les politiquement correctes.
Maintenant je sais qui je suis et fier de porter les valeurs de l’humanisme, l’altruisme, la diversité, la tolérance et le multiculturalisme.
Je suis franc, direct, souvent rugueux et excessif dans mes propos, je le reconnais mais d’un naturel souvent trop naïf et gentil.
J’ai beaucoup encaissé et je continue à le faire.
La vie est un combat sur un ring de boxe mais je reste debout et j’envoie souvent des uppercuts ou des crochets verbaux qui peuvent faire mal et tiennent les indélicats et les malveillants à distance.
J’ai su pardonner à ceux qui m’aimaient et qui m’ont blessé, maladroit je les ai sûrement blessés moi aussi.
Cependant je ne pardonne pas et je n’oublie pas les autres, je ne suis pas religieux, je ne tends pas l’autre joue.
La rage est un carburant qui fait aussi avancer. Il faut savoir la canaliser et la sublimer.
L’écriture, la lecture me permettent de me libérer et de fédérer mes émotions avec humanités sensibles aux mots, aux textes et à la poésie.
Respirations salutaires, elles permettent de vivre dans ce monde où l’individualisme, l’avoir, le paraître, l’obscurantisme religieux ou capitalisme font la loi.
La colère ne me rongera pas, mon feu intérieur est dompté et me sert de carburant pour écrire.
La rage est aussi libératrice et créatrice de la prose qui me libère.
Merci à ceux qui me suive et qui par leur intérêt, leur signes, leurs applaudissements m’accordent leur reconnaissance salvatrice.