Guillaume Tendron

L’absence

L’absence

Voilà un mois que tu es parti pour un voyage interstellaire.

Tu nous as laissé sur le tarmac.

Sans doute tu es déjà loin, en cette après-midi pluvieuse d’août ou nous sommes venus te rendre un dernier hommage.

Pourtant je n’ai jamais autant pensé à toi.

Tu m’accompagnes depuis toujours pendant mes vacances, mes voyages, mes soirées.

Tu es là quelques parts dans un coin de ma tête.

Je me remémore nos souvenirs d’enfants, nos jeux de bord de mer, les trains qui roulaient sur ton circuit, nos tours sur le

Karting fabriqué par ton père, les histoires interminables que nous inventions, nos premières bières au bar de l’équipe.

Je pense également à ces noëls d’enfants, ces soirées de nouvel an et nos corridas improbables. Tout cela ne sera plus.
A vraiment tu es parti tôt, si tôt refermant derrière toi la porte de notre enfance et de notre insouciance.

Déjà un mois que tu nous manques et que nous mesurons le vide sidéral laissé derrière toi.

Tu jouais dans notre équipe le rôle de l’humaniste attentionné, discret ayant le goût des autres. Toujours présent et à l’écoute mais aussi premier pour la déconnade. Une certitude, la place est vacante sans perspective de remplaçant.

Jusqu’au bout on a cru à une erreur ou une blague de mauvais goût. On l’espérait même à plusieurs lorsque nous avons trinqué à ton honneur au Pas Parisien où tu avais tes habitudes. On se disait, il est en retard il va bien finir par arriver.

Mais non, tu n’es plus là et pourtant si présent, tu vivras à jamais dans nos cœurs et nos mémoires.

Je n’ai pas de larmes mais mon cœur saigne de te savoir parti. Allez, on libère ton âme pour qu’elle puisse voler vers de nouveaux horizons.

Au revoir…à bientôt

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