Guillaume Tendron


Portes drapeaux

Portes drapeaux

A force de jouer à un jeu de dupe, de promettre sans agir, de vaines querelles, de vider les mots de leur sens, d’absence d’empathie et d’intelligence d’âme, de sécheresse de cœur, et de privilégier la somme des intérêts personnels au collectif et bien commun, ils ont fait tomber à terre le drapeau de la démocratie.

  L’étendard de la patrie des droits de l’homme, s’apprête à être foulé au pied. Il n’en tient qu’à nous de le relever.

En faisant allégeance aux seuls puissants Ils ont renoncé à la devise : égalité, fraternité. Il ne tient qu’à nous de la restaurer.

Ne nous résignons pas, et ne nous trompons pas de cible.  Le mal n’est pas à l’extérieur, il est là proche, il peut apparaître séduisant avec ses promesses faciles.  Il désigne des boucs émissaires aux chiens enragés prêts pour la curée. Les loups se sont grimés en berger, les moutons les suivent et seront dévorés.

La démocratie et la paix ne sont jamais définitivement acquises, elles sont des roses fragiles dont il faut continuellement s’occuper sous peine de les voir se flétrir à jamais. Soyons bons jardiniers, ne le laissons pas se faner en ce début de bel été.

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