Guillaume Tendron
Comme des chevaux affolés, ils se sont emballés, ils ont en roulés à tombeau ouvert vers le néant. Les noirs cochers leurs avaient mis des œillères et des bouchons d’oreilles, ils les guidèrent aveugles et sourds par leurs rennes dans la course vers de noirs dessins sur les routes couvertes de poussière brune, réminiscence d’un passé pas si lointain.
Les incendiaires pyromanes tels des dragons cracheurs de feux avaient brûlés les consciences des plus fragiles, enfumant leur esprit de leurs fumées toxiques.
Une odeur souffre entourait se convoi funeste. Les fossoyeurs charognards se regroupaient, dans la perspective de dévorer les âmes perdues dans cette marche funeste.
Au loin, pourtant, au-delà des ombres, des esprits libres et clairvoyants maintenaient une lueur d’espoir allumée. Elle se propagea en un éclair, on vit de nouveau les gens se parler, être ensemble se regrouper pour faire souffler un vent de liberté sur nos terres fertilité et éloigner une fois de plus ce brouillard maléfique. L’avenir est incertain, mais de nouvelles voix s’élèvent pour crier diversité et solidarité.