Guillaume Tendron
Insomnies Les nuits sans sommeil, je te rends souvent visite au café » Au veilleur de nuit ». Tu m’y attends, assise sur la banquette de moleskine , sirotant un cocktail
Vénérables Un proverbe africain formulé par Amadou Hampâté Bâ dans son discours à l’ UNESCO disait: » Quand un vieillard meurt, c’est une bibliothèque qui brûle ». La-bas, les anciens sont
Octo si l’âme Un poème juste pour plaire. Quelques mots doux et sincères coulent de source de mon âme. Se couchent sur papier doré, des mots d’amour peut être trop
Finistère Le temps passe comme les grains dans un sablier ou les gouttes formant des ondes concentriques à la surface de l’eau. Ces mouvements éternels, attirent la contemplation, nous feront-ils
Météorite La vie file à vive allure sans qu’on ne puisse l’arrêter tel un tourbillon sans fin. Un jour pourtant, elle met un coup de frein qui stoppe net le
Immortelle Maman, J’écris beaucoup mais qu’il est difficile de prendre la plume pour te rendre ce dernier hommage. Tu as toujours été en avance sur tout, pressée de mordre la
Ta musique est comme le vent du Sahara qui pousse les grains de sable au sommet des dunes du pays des hommes bleus. Elle est si pure et cristalline qu’elle
Amitié Ce soir au coin du feu a mijoté le repas d’une amitié rustique. Ce soir nous avons bu jusqu’à la lie un nectar fraternel. Ce soir des vérités sans
Ascension Tel un alpiniste, je gravis le sommet de la vie par la face nord sous des intempéries depuis mon plus jeune âge. La voie est très peu balisée, la
Nomades Tziganes, Manouches, Romanichels, gitans, le nom de vos peuples invitent au voyage, à la route éternelle et à la liberté. La vie, nomade, ne pas laisser de traces derrière
Le petit train endormi Un petit train dormait au fond de son grenier depuis tant d’années. Il pensait qu’il oublié et c’était un peu vrai. La poussière et la rouille,
Romantic’automne L’asphalte scintille les soirs de pluie d’automne sous la lueur des réverbères. La trompette de Chet Baker susurrer les notes d’automne leaves. sur un tourne-disque fatigué. Les enfants du
Marianne pleure ! Prône ordre , sème le chaos L’élu sur le feu a soufflé Propagande mensongère Trompettes ont trop diffusées Ô fous de la république Sur les ondes
Ames où êtes vous parties ? Mon cœur saigne du manque d’empathie qui semble devenu la norme actuelle. La gentillesse, la tendresse, la bienveillance semblent être devenus des faiblesses. La
Ils étaient heureux mais ne le savaient pas Loin de tout, loin de la ville et ses éclats, ils faisaient parti de la France périphérique, de la France d’en bas,
