Sélection de textes

Colère Plus terrible que la haine il y a l’indifférence, la distance polie, la froideur et l’hypocrisie. Non je ne suis pas parano et je fais confiance à mes intuitions

Partir d’une feuille blanche Partir d’une feuille blanche.   Laisser courir la plume sur le papier Coucher des mots qui ont un sens Laisser son Imagination divaguer Créer des personnages

Spleen d’automne Spleen d’automne   La fraîcheur tombe sur mes épaules comme une chappe de plomb.   Grisaille et ténèbres monotones tapissent mon âme pour des mois sans fin.  

Ô rage Morsure d’une bête enragée.   Blessure ancienne, émerge aux équinoxes, se rappelle à mon bon souvenir.   Mon corps est disloqué par ce mal insoutenable qui me consumme

Mon coeur saigne. Ce soir, mon cœur saigne, je pense à eux Civiles, jeunes, vieux, Israéliens, Palestiniens, arméniens, écoliers, professeurs, victimes choisies au hasard et sacrifiées sur l’hôtel des faux

Légèreté Envie de flotter dans l’air comme la volute de fumée d’une cigarette. Être aussi léger que l’air qui m’entoure. Devenir aussi traversant que le prisme de lumière éclairant une

Goutte d’eau J’aimerais être une goutte d’eau légère et fraîche. Jaillir d’une source après avoir passé des millénaires dans l’ombre froide d’une nappe souterraine. Danser avec des bulles gazeuses dans

Tu es passé comme une comète, un météore croquant la vie à pleine dent, vivant chaque jour comme si c’était le dernier, tu es maintenant passé  sur l’autre rive. Ton

L’averse Il prit la route vers le Sud, parcourut des chemins qu’il avait déjà foulé,  traversa des rues et des places de villages qu’il connaissait bien, croisait des connaissances, il

Le départ   Un matin, à l’aube, il prit son sac à dos, quelques affaires, franchissa le seuil de sa maison et marqua un temps d’arrêt.  Il aimait le petit

Les yeux Les yeux sont les miroirs de l’âme. J’ai connu des gens aux yeux ternes  comme les murs de la cité oů ils ont  grandis.  Gris délavés comme le

Je ne me souviens très peu de toi, tu es parti un dimanche  matin d’octobre à l’aube  en allant à une cérémonie du souvenir en uniforme. Tu  arborais  tes médailles

Je n’arrive pas à croire qu’au-dessus de tout et au-delà du rationnel il n’y a rien, ni personne, Mais qui est donc ce « grand horloger » omniscient qui a conçu l’univers

La plaine au printemps La beauté est parfois devant soi, dans les choses qui peuvent paraître insignifiantes si on ne prend pas le temps ou si l’on ne sait pas